Dr Mohamed Moncef Marzouki, ancien président de la Tunisie (2011-2014), médecin professeur de medecine préventive à Sousse et Paris, militant des droits humains, homme politique et intellectuel tunisien.
Il est né le 7 juillet 1945 dans la ville de Grombalia dans le gouvernorat de Nabeul, au nord-est de la Tunisie, dans une famille originaire de la région de Douz au sud de la Tunisie.
Il a étudié au collège Sadiki de la capitale, Tunis, pour s’installer plus tard au Maroc, où son père, le militant Mohamed Bedoui Marzouki, a vécu comme réfugié politique pendant 33 ans après une dispute avec le président Habib Bourguiba.
Il a obtenu son baccalauréat à Tanger, au Maroc en 1964.
Il s’est installé en France pour terminer ses études universitaires. Il a obtenu un doctorat en médecine de l’Université de Strasbourg en 1973, spécialisé en neurologie et médecine générale, et a également obtenu une licence en psychologie de la faculté des sciences humaines de la Sorbonne.
Il a travaillé comme professeur adjoint à l’université de Strasbourg en France, et comme professeur de médecine moderne à l’Université de Paris.
En 1981, il a commencé à enseigner à l’université tunisienne et a été l’un des fondateurs de l’expérience collective de médecine populaire en Tunisie.
Il a reçu le prix de la conférence maghrébine de médecine décerné par le président Bourguiba en 1984, le prix de la conférence médicale arabe décerné par le président algérien Chadli Bendjedid, et en 1989 le prix de l’Institut Français de la Santé.
Il a dirigé la ligue tunisienne des droits humains de 1989 à 1993.
Il s’est présenté contre Zine El Abidine Ben Ali aux élections présidentielles de 1994 et a été jugé et emprisonné pour cela. Il a été ensuite libéré de prison à la suite d’une campagne nationale et internationale et de l’intervention directe de Nelson Mandela.
Il a été expulsé de l’enseignement à l’université et a été harcelé en raison de sa farouche opposition au régime de Ben Ali.
En 1994, il fonde le Conseil national des libertés avec un groupe de militants.
En 2001, il quitte la Tunisie pour passer des années en tant que réfugié.
Il a fondé avec le Dr Haitham Manna le comité arabe des droits humains.
Il a fondé le 25 Juillet 2001 avec des militants en Tunisie et à l’étranger le parti du Congrès pour la République.
Il a mené une longue bataille contre la tyrannie du régime de Ben Ali et a contribué au rassemblement de l’opposition tunisienne jusqu’au déclenchement de la révolution le 17 Décembre 2010.
En Octobre 2011, il a été élu membre de l’assemblée constituante puis élu président de la république tunisienne en Décembre 2011 pour la période de transition.
Il est resté à la présidence jusqu’à fin 2014. Et en sa qualité de président, il a signé la constitution de la révolution en Janvier 2014.
Après avoir perdu les élections présidentielles de Décembre 2014, il fonde le parti «Harak Tounes Iradaa» et poursuit sa lutte pour préserver les acquis de la révolution.
Le magazine américain « Times » l’a choisi en 2013 parmi les 100 personnes les plus influentes au monde.
Le magazine américain « Foreign Policy » l’a choisi parmi les 100 meilleurs penseurs mondiaux pour les années 2012 et 2013.
Le 3 Juin 2013, il a reçu un doctorat honorifique de l’Université de Tsukuba au Japon.
Il a été choisi le 27 Janvier 2014 par le Centre d’Etudes et des Sciences Humaines «Mada» comme la meilleure personnalité maghrébine pour l’année 2013, pour sa reconnaissance des droits de la citoyenneté maghrébine.
Il a écrit des dizaines d’articles en arabe, français et anglais, et il a plus de 20 livres en arabe et en français dans les domaines de la médecine, des droits humains et de la démocratie.
Il préside l’institution du Conseil Arabe depuis sa création en Tunisie le 26 juillet 2014 et la fondation créée par le Conseil Arabe à Genève depuis mars 2022.
Pour consulter sa biographie détaillée, vous pouvez accéder à ce lien : https://www.moncefmarzouki.com/biography-2